Dans les grandes villes de Suisse, deux personnes sur cinq ont un diplôme d'une haute école. A Genève et Zurich, c'est même pratiquement, une sur deux. Ces chiffres ressortent des Statistiques des villes suisses 2019 de l'Union des villes suisses (UVS) et de l'Office fédéral de la statistique (OFS), publiées mardi.
Le degré d'académisation des 172 villes et communes urbaines examinées atteint 32,1%, se situant au-dessus de la moyenne suisse de 28,6%. La forte concentration de diplômés dans les grandes villes s'explique par la présence de hautes écoles, de centres de recherche et d'institutions exigeant une formation supérieure, comme des hôpitaux ou des centres financiers.
Les jeunes dans le foyer parental
Chez les couples urbains, plus de la moitié (56,7%) ont la même formation. L’homme a un niveau de formation supérieur dans 27% des couples, la femme dans 11,2%. Les couples où l’homme a un niveau de formation supérieur à celui de sa partenaire sont proportionnellement les plus nombreux à Stans (38,1%) et les plus rares à Genève (19,2%).
Chez les jeunes, trois-quarts des citadins de 15 à 28 ans vivent encore dans le foyer parental. Cette part est nettement supérieure à la moyenne suisse (65,5%). Les jeunes citadins quittent la maison familiale vers 24 ans en moyenne, ce qui correspond à la norme nationale. Cette sortie tardive pourrait s'expliquer par les loyers élevés dans les villes.