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Fraude, corruption: les lanceurs d'alerte suisses peuvent désormais dénoncer via un site internet sécurisé

Comme l'Union européenne ou le continent africain, la Suisse dispose désormais d'une plateforme internet permettant aux lanceurs d'alerte de l'administration fédérale de dénoncer en toute sécurité les cas de fraude ou de corruption.

08 juin 2017, 15:30
Les lanceurs d'alerte, à l'instar de Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, seront mieux protégés en Suisse à l'avenir.

Les lanceurs d'alerte de l'administration fédérale disposent dorénavant d'une plate-forme sécurisée pour signaler des cas de fraude ou de corruption. Le Contrôle fédéral des finances (CDF) a lancé jeudi un site Internet destiné à ces dénonciateurs.

But: "échanger de façon anonyme, indépendante et sécurisée avec les employés, les fournisseurs, les contribuables et toute personne qui veut améliorer l'efficience de l'administration et combattre la fraude et la corruption", écrit le CDF dans un communiqué.

Les lanceurs d'alerte, employés fédéraux ou particuliers peuvent annoncer les irrégularités présumées sur la plate-forme en ligne www.whistleblowing.admin.ch de manière anonyme, en toute sécurité et sans preuve. "Les informations reçues seront traitées avec diligence, sérieux et confidentialité", garantit le CDF qui exerce la surveillance financière sur l'administration fédérale.

Par le passé, plus de la moitié des cas signalés par les lanceurs d'alerte ont permis au CDF d'être plus efficace dans ses audits. "La seule condition est de ne pas rompre la confiance ni le droit de diligence de l'employé avec son employeur, par exemple en communiquant avec la presse", poursuit-il.

La Suisse emboîte ainsi le pas à l'Union européenne qui a lancé une plate-forme similaire, EUleaks, fin 2016. En mars de cette année, un site Internet a aussi été lancé à Dakar pour protéger les lanceurs d'alerte en Afrique.

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