Oskar Freysinger, vous vous êtes déclaré intéressé par la vice-présidence de l’UDC suisse pour remplacer Yvan Perrin. Depuis, ce dernier a dit qu’il voulait conserver ce poste. Etes-vous toujours candidat?
- A ce que j’ai cru comprendre, Yvan Perrin ne se représentera pas, même si un journal a affirmé le contraire. Je suis donc toujours candidat… et personne ne s’est montré intéressé par ce poste jusqu’ici.
Et si Yvan Perrin devait malgré tout se représenter?
- Dans ce cas, je verrais si je me présente aussi. L’élection à cette fonction aura lieu en mai prochain.
Et la conseillère nationale genevoise Céline Amaudruz, dont on a aussi parlé pour cette fonction?
- Elle ne se présentera pas contre moi. Pas facile de venir m’attaquer devant l’assemblée des délégués à majorité alémanique.
Que pensent les responsables de votre parti de votre candidature?
- La direction du parti a montré un certain intérêt, et même un intérêt certain, pour ma candidature. Elle voit que j’amène quelque chose en plus au niveau électoral. Je permets d’aller chercher d’autres électeurs. Je peux aller chercher les secondos, les femmes et les citadins. Et puis, lors des dernières élections, l’UDC n’a progressé que dans cinq cantons, dont le Valais où il l’a fait de manière substantielle.