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Frontaliers toujours appréciés

Les entreprises aiment toujours les travailleurs étrangers. S’ils gagnent moins que les résidents, il n’y a pas d’abus généralisé, dit Berne.

06 juil. 2016, 00:21
Fahrzeuge mit italienischen Kennzeichen stauen sich am Dienstag abend, 4. Februar 2014, auf ihrem Weg in die Schweiz vor dem Grenzuebergang in Ponte Tresa TI. (KEYSTONE/Ti-Press/Gabriele Putzu) SCHWEIZ GRENZVERKEHR TESSIN

Philippe Boeglin

Les entreprises suisses continuent à aimer les frontaliers. Malgré la conjoncture déclinante, minée par le franc fort, le volume de ces travailleurs a crû de près de 11 000 personnes entre les premiers trimestres 2015 et 2016. Une progression qui ne manque pas d’interpeller: en parallèle, l’immigration nette venue de l’UE et de l’AELE refluait de 4800 individus entre janvier et mai de cette année. Autres constats: les revenus des frontaliers demeurent inférieurs à ceux des résidents, et «leurs» régions affichent des taux de chômage au-dessus de la moyenne.

Faut-il y voir le signe que la sous-enchère salariale fait des dégâts? Non, juge le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco), à la lumière du rapport de l’Observatoire sur la libre circulation des personnes, présenté hier. «L’écart salarial se monte en moyenne à 6%, mais nous ne disposons pas d’indices selon lesquels les rémunérations subiraient une pression massive dans...

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