«Le trafic de médicaments en provenance de France met en péril une source importante de revenus des vétérinaires de gros bétail.» Président de la Société des vétérinaires vaudois (SVV), vétérinaire à Bière et ancien chef de groupe PLR au Grand Conseil vaudois, Jean-Marie Surer s’inquiète de l’affaire d’importation illégale de médicaments à usage vétérinaire, qui occupe la brigade antifraude de l’Administration fédérale des douanes (AFD).
Pour rappel, les douanes ont pincé un vétérinaire français avec une liste de 300 éleveurs dans son ordinateur. Contrôlé à la frontière franco-suisse, il y a six mois, ce praticien avait monté un vrai réseau de clients dans le canton de Vaud et en Valais. Sa base arrière se situe entre la Bourgogne et le Pays de Gex. Il approvisionne les éleveurs en médicaments, dont des antibiotiques courants, mais aussi de dernier recours. Sans diagnostic vétérinaire.
Entraide de la France
Vu la dimension transfrontalière...