Par voie référendaire, la gauche et les syndicats se sont opposés au nouveau texte qui remplace le revenu minimum cantonal d'aide sociale (RMCAS), destiné aux chômeurs en fin de droit, par un dispositif privilégiant la réinsertion professionnelle et sociale des quelque 1700 personnes concernées. La gauche, qui soutenait aussi le salaire minimum, est ainsi doublement désavouée.
Elle a aussi été battue sur la question de l'abrogation définitive du droit des pauvres, qui ne frappe plus que les jeux d'argent, rapportant ainsi 15 millions de francs à l'Hospice général et à des associations à but social. Les électeurs ont suivi la droite qui demandait de supprimer cette exception romande.