Un tract anonyme appelant à brûler les maisons des frontaliers circulerait au sein des Hôpitaux universitaires genevois (HUG), selon le site français "Le Point".
Le brûlot, qui a même été distribué dans les locaux des syndicats des HUG, dénonce l'"arrogance", le "mépris", la "pollution", les "privilèges" des quelque 100'000 frontaliers de l'Ain et de la Haute-Savoie, qui vienent quotidiennement travailler dans le canton de Genève.
Après s'être demandé si le canton était devenu le 96e département français, le tract déclare " la guerre totale aux frontaliers. Brûlons leurs maisons, leurs voitures". "Frontalier(e)s, dégagez de gré ou de force!"
La direction s'insurge
Atterrée par les propos scandaleux de ces tracts anti-frontaliers, la direction générale des HUG le désapprouve au plus haut point. Porte-parole pour le HUG, Séverine Huttin lance dans un communiqué:
la direction des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) tient à préciser qu’elle :
- Désapprouve avec la plus grande fermeté le tract anonyme récemment diffusé
- Regrette l’utilisation de ce texte par certains milieux et la publicité donnée à son contenu nauséabond et aux idées qui le sous-tendent
- Réaffirme sa totale confiance aux collaborateurs des HUG de toutes origines
- Précise que la politique de recrutement des HUG, validée par son Conseil d’administration, garantit l’égalité des chances de tous les candidats lors des procédures de recrutement internes ou externes
- Renvoie pour une photographie exacte du personnel des HUG, aux statistiques 2011 de la Direction des ressources humaines en pièce jointe (Lire encadré).
L'attachée de presse conclut enfin: la direction générale des HUG ne fera aucun commentaire supplémentaire à ce communiqué.