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Giancarlo Kessler, l'ambassadeur suisse à Rome, convoqué après la fermeture de postes-frontières tessinois

La fermeture de trois postes-frontières au Tessin ne plaît pas vraiment à l'Italie. Rome a convoqué ce mardi l'ambassadeur Giancarlo Kessler pour obtenir des explications officielles.

04 avr. 2017, 20:49
La fermeture de trois postes de douane irrite les Italiens.

L'ambassadeur de Suisse en Italie, Giancarlo Kessler, a été convoqué d'urgence au ministère italien des Affaires étrangères, à Rome. Il a été entendu au sujet de la fermeture nocturne de trois petits postes-frontières au Tessin, effective depuis samedi passé.

M. Kessler a rappelé qu'il s'agit d'une mesure temporaire, une phase-test de six mois, indique un communiqué du ministère italien dont l'agence italienne Ansa a fait état mardi soir. L'ambassadeur a rappelé que cette mesure sera bientôt révisée dans le contexte du renforcement de la coopération entre les forces de sécurité, sur la base de l'accord existant entre les forces de police des deux pays.

Trois postes-frontières entre la Suisse et l'Italie sont bouclés durant la nuit depuis samedi dernier. Ce sont ceux de Novazzano-Marcetto, Pedrinate et Ponte Cremenaga, au sud du Tessin.

Durant la phase de test, des informations seront récoltées sur les effets qu'une fermeture nocturne durable pourrait avoir. Des données seront notamment recueillies sur le trafic et la criminalité transfrontalière.

Du côté italien, cette mesure suscite l'incompréhension. Les communes frontalières n'ont même pas été informées, a déclaré récemment Guido Bertocchi, maire de la commune italienne frontalière de Bizzarone, interrogé par l'ats. Il confirmait une information du portail en ligne "Ticinonews".

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