L'achat du Gripen représente un mauvais investissement et est inutile à la sécurité de la Suisse. Le comité libéral "Non au Gripen" a apporté ses arguments au référendum lancé contre l'achat des avions de combat suédois.
"Pourquoi est-ce qu'on achète le Gripen? A cause des retombées économiques pour l'industrie de l'armement. Donc on achète un avion inutile et inutilisable à cause de ses basses performances pour aider une industrie en difficulté", a résumé le conseiller national Jacques Neirynck (PDC/VD), lors de la conférence de presse à Berne.
Pour le comité interparti mené par les Vert'libéraux, les plus de trois milliards à débourser dans l'achat du Gripen représentent un mauvais investissement: il serait plus utile de mettre cet argent dans la formation, les énergies renouvelables ou la recherche. "Des domaines porteurs pour la Suisse", a souligné Nick Beglinger, président de swisscleantech.
Un comité de gauche rassemblant le PS, les Verts, le PCS et le GSsA a lancé le référendum contre l'achat des avions de combat il y a un mois. L'organisation anti-militariste récoltera les signatures, mais laissera les partis diriger la campagne.
Les délégués des Vert'libéraux ont décidé en octobre de soutenir, eux aussi, le référendum, mais dans un comité différent. Celui-ci rassemble quelques personnalités du PEV et des électrons libres du PDC. Le PEV ne s'est pas prononcé sur le référendum.