Vous redistribuez 50 millions de francs à vos assurés après en avoir rétrocédé 101 l’an passé. Généreux, mais cet argent leur appartient, non?
Thomas Boyer: Oui! L’assurance obligatoire n’a pas vocation à faire des bénéfices ou des réserves. L’important, c’est d’avoir la solidité nécessaire à garantir les prestations. Si elle est suffisante, l’excédent doit revenir aux assurés. Nous l’avions annoncé et nous le faisons. Sous réserve de la validation de l’autorité de surveillance, nous redistribuerons 50 millions. J’aimerais bien que d’autres le fassent aussi.
Fin 2020, vous aviez presque 400 millions de francs de réserves, et presque deux fois le taux de couverture de 100%, exigé par la loi… 50 millions, ça peut paraître peu!
Ces réserves ne sont pas monstrueusement élevées, mais nous pouvons fonctionner avec moins. Par contre, il ne faut pas dire qu’elles ne servent à rien. Les réserves sont utiles pour les imprévus. Nous l’avons vu...