Ce phénomène ne va pas disparaître automatiquement avec la fin de l'Etat islamique (EI), dont le déclin n'est d'ailleurs pas prévisible, a-t-il déclaré dans l'entretien. Le Vaudois ne pense pas pour autant que la terreur deviendra "quotidienne", au premier sens du terme.
Mais la Suisse a un rôle à jouer: la fréquence de ces attaques "dépend aussi de nos mesures pour combattre le terrorisme", a souligné le conseiller fédéral UDC. A plusieurs reprises, les services de renseignement et la police ont empêché que des attentats se produisent en Europe.
Malgré leur travail, on ne parviendra pas à déjouer tous les projets. Raison pour laquelle, la réponse ne doit pas être uniquement préventive et répressive, mais passe par la prévention des crises, estime-t-il.