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Guy Parmelin: «Les obstacles à l’accord-cadre étaient trop élevés»

Le président de la Confédération rappelle dans une interview que la Suisse a longtemps tenté d’améliorer l’accord institutionnel, sans succès. Selon lui, le Conseil fédéral ne répliquera pas aux manœuvres de l’Union européenne avec des contre-mesures.

30 mai 2021, 07:47
/ Màj. le 30 mai 2021 à 13:37
Selon Guy Parmelin, il n'y avait plus aucune perspective de succès.

La Suisse a tout tenté pour trouver des solutions dans les négociations sur l’accord-cadre avec l’UE, selon le président de la Confédération Guy Parmelin. Après sept ans de négociations, il n’y avait plus aucune perspective de succès, selon lui.

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«Pour moi, c’est simplement la fin d’un cycle de sept ans. Lorsque l’on se rend compte que l’on ne peut pas atteindre l’objectif, il faut en tirer les conséquences, explique Guy Parmelin dans une interview publiée dans la NZZ am Sonntag. C’était une décision lucide.»

Lorsque l’on se rend compte que l’on ne peut pas atteindre l’objectif, il faut en tirer les conséquences.
Guy Parmelin, président de la Confédération, à la NZZ am Sonntag

L’objectif du Conseil fédéral a toujours été de conclure l’accord-cadre avec l’UE, assure-t-il. Et d’ajouter qu’il est bon de se fixer des objectifs ambitieux mais que dans le cas de l’accord-cadre, les obstacles étaient trop élevés. La Suisse a longtemps essayé d’améliorer l’accord, sans succès, indique-t-il.

Interrogé si la Suisse devrait également avoir recours à des piques, si l’UE introduisait des discriminations à son encontre, le Vaudois a répondu que cela ne profiterait à aucune des deux parties. L’UE se ferait du tort à elle-même si elle torpillait les relations commerciales avec son principal partenaire. Cela vaut également pour la coopération en matière de recherche, précise-t-il.

De tels jeux ne correspondent pas à notre politique.
Guy Parmelin, président de la Confédération, à la NZZ am Sonntag

Le Conseil fédéral ne réagira pas aux manoeuvres de Bruxelles par des contre-mesures. «De tels jeux ne correspondent pas à notre politique. Nous travaillons dans l’intérêt de nos citoyens, ce qui correspond souvent aussi aux intérêts de la population dans l’UE», a souligné le Vaudois.

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