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Haro sur une blague de campagne

Dans un clip puis lors d’une fête, l’UDC se réfère à une sordide affaire de mœurs zougoise sur un mode «humoristique». La presse alémanique s’enflamme.

12 oct. 2015, 23:04 / Màj. le 13 oct. 2015 à 00:01
ZUM SDA-VORAUSBERICHT ZU DEN EIDGENOESSISCHEN WAHLEN IM KANTON ST. GALLEN STELLEN WIR IHNEN AM DONNERSTAG, 25. JUNI 2015, FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG - SVP Praesident Toni Brunner, SG, diskutiert im Vorzimmer des Nationalrats, an der Wintersession der Eidgenoessischen Raete, am Dienstag, 9. Dezember 2014, in Bern. (KEYSTONE/Alessandro della Valle) SCHWEIZ EIDGENOESSISCHE WAHLEN SG

La plainte pour viol de la députée écologiste zougoise Jolanda Spiess, classée en août dernier après avoir fait les gros titres de la presse alémanique, est de retour dans l’actualité.

L’élue accusait un collègue député UDC, Markus Hürlimann, de lui avoir fait ingurgiter du GHB afin d’abuser d’elle. Lui a porté plainte contre elle. Pour la seconde fois, ce week-end, l’UDC a tourné l’histoire en ridicule dans le cadre de sa campagne électorale.

Evénement de campagne

Samedi dernier, à Saint-Gall, une fête organisée par l’UDC a vu affluer les têtes pensantes du parti: Lukas Reimann, Toni Brunner, Christoph Mörgeli étaient présents, à en croire la presse alémanique. Au bar, on propose, pour cinq francs, des shots de K.O.Tropfen, ou GHB, la «drogue du violeur». Bien sûr, pour rire. Et ceux qui ne l’ont pas compris «manquent d’humour», commente Toni Brunner, président de l’UDC, dans «20minuten». Selon «Blick», la jeunesse...

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