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Homophobie: le conseiller national Mathias Reynard dénonce des pratiques de l'UDF

Le conseiller national valaisan Mathias Reynard a dénoncé les méthodes de l'UDF, qui a récolté suffisamment de signatures pour lancer le référendum contre la révision de la norme antiraciste qui pénalise l'homophobie.

30 mars 2019, 14:04
"Ce sont des méthodes indignes qui détruisent la confiance dans notre démocratie directe", dénonce l'élu valaisan sur Facebook.

L'UDF a récolté suffisamment de signatures pour lancer le référendum contre la révision de la norme antiraciste qui pénalise l'homophobie. Ses méthodes ont toutefois été vertement critiquées vendredi par le conseiller national Mathias Reynard (PS/VS).

"Alors que le référendum contre mon initiative "anti-homophobie" n'a plus que quelques jours pour aboutir, les opposants utilisent le mensonge pour faire signer la population", dénonce l'élu socialiste sur sa page Facebook. Il a lui-même été interpellé dans la rue et appelé à signer le référendum, mais cela lui a été présenté "comme une récolte de signatures pour 'lutter contre l'homophobie dans l'armée'", comme le montre une vidéo qu'il a publiée sur Twitter.

 

 

"Ce sont des méthodes indignes qui détruisent la confiance dans notre démocratie directe", dénonce l'élu valaisan sur Facebook. Il ajoute que de nombreux témoignages similaires sont venus de toute la Suisse.

Protéger la communauté LGBTI

L'UDF a déjà réuni plus de 44'000 signatures et 18'000 supplémentaires sont en cours de vérification dans les communes, précise samedi le président du parti Hans Moser à Keystone-ATS. Il s'est donc dit certain d'avoir les 50'000 signatures nécessaires pour déposer un référendum contre la modification du Code pénal qui interdit l'homophobie au même titre que le racisme ou l'antisémitisme.

M. Moser rejette les accusations, dont il entend parler pour la première fois, de M. Reynard. Son parti avait informé les récolteurs de signatures et les formulaires ont été clairement formulés. Il souligne toutefois que l'UDF ne peut pas contrôler qui convainc les gens et avec quels arguments.

Avec cette réforme, adoptée par le Parlement à la session d'hiver, la norme antiraciste sera étendue à la discrimination basée sur l'orientation sexuelle. Elle vise à protéger la communauté homosexuelle, bisexuelle, transgenre ou intersexe (LGBTI). Cette proposition est partie d'une initiative parlementaire de Mathias Reynard.

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