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Hôpital de l'Île: nouveau service pour les amateurs d'alpinisme

Un service de médecine d'altitude est désormais ouvert à l'hôpital de l'Île à Berne.

03 avr. 2013, 16:20
The local alpine guide Fort Niederer from Klosters, leading the group, is on the way with his guests Ko, Annelene, Nigel, Ko, Rolf  towards the 2811 meter high peak "Chremerchopf", one mountain in the group of the Silvretta mountain range. Pictured on August 10, 2012, in Klosters, canton of Grisons, Switzerland. (KEYSTONE/Arno Balzarini)

Der Klosterser Bergfuehrer Fort Niederer , vorne, mit seinen Gaesten Ko, Annelene, Rolf und Nigel auf einer Gletschertour zum 2811 Meter hohen Chremerchopf in der Silvrettagruppe, im Hintergrund der Gletscherchamm, am Freitag, 10. August 2012, in Klosters. (KEYSTONE/Arno Balzarini)

Les amateurs d'alpinisme souffrant de troubles liés à l'altitude ou planifiant un séjour en montagne peuvent désormais consulter un service de médecine d'altitude à l'hôpital de l'Île à Berne. C'est la première fois qu'une telle offre, déjà disponible au CHUV, est proposée dans un hôpital universitaire alémanique.

"Nous constatons une augmentation des troubles graves imputables à l'altitude, un phénomène assurément lié au fait que de plus en plus de gens font de la montagne", souligne Yves Allemann, directeur du nouveau service à la clinique universitaire de cardiologie. "Nous espérons pouvoir baisser la fréquence d'apparition de ces troubles", ajoute-t-il.

Les symptômes, mal de tête, nausées, perturbations du sommeil, vertiges, apparaissent à cause d'un manque d'oxygène au cours de l'ascension. En moyenne, une personne sur deux montant rapidement au-dessus de 4000 mètres est touchée. S'ils sont très aigus, ces troubles peuvent se révéler mortels. Tel est le cas des oedèmes cérébraux ou pulmonaires liés à l'altitude, quand l'organe se retrouve inondé de liquide sanguin (plasma).

Selon Yves Allemann, il n'est pas sûr que les caisses maladies prennent en charge les coûts de cette nouvelle offre: "il est cependant certain qu'un tel service de prévention coûte moins cher qu'un ou deux jours à l'hôpital", assure-t-il.

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