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Ignazio Cassis assure ses arrières

Pour son premier discours public comme ministre des Affaires étrangères, le Tessinois n’a pris aucun risque à l’Albisgüetli, dans l’antre de Christoph Blocher.

25 janv. 2018, 00:01
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Pour son premier grand discours de conseiller fédéral, vendredi soir à Zurich, Ignazio Cassis a plaidé pour des relations «pragmatiques» avec l’Union européenne et défendu son concept de «reset» – de remise à plat. Des propositions concrètes qu’il doit présenter prochainement au Conseil fédéral, il n’a rien dévoilé.

Pour son 30e anniversaire, la réunion de l’Albisgüetli, le grand raout annuel de l’UDC zurichoise, a fait, comme d’habitude, salle comble hier soir à Zurich. Plus de mille personnes avaient payé un ticket pour entendre l’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher expliquer, durant près de trois quarts d’heure, à quel point il faut oublier «les petits accords bilatéraux» et dire que «la Suisse doit avoir davantage confiance en soi».

Très en forme, parlant souvent sans lire ses notes, improvisant très souvent, le Zurichois a exploré un terrain qu’il affectionne de plus en plus: revenir sur les événements historiques – en l’occurrence toute l’histoire...

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