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Ignazio Cassis choque en parlant d’Europe

Le ministre libéral-radical des Affaires étrangères relativise les mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes. Les réactions fusent.

14 juin 2018, 00:01
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Deux petites bombes en moins d’un mois. Deux déclarations chocs qui s’écartent de la ligne du Conseil fédéral. Deux proclamations qui obligent le gouvernement à clarifier les choses. Pas de doutes, le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis (PLR) remue la Berne fédérale. Après sa remise en question de l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le Tessinois s’est attaqué, hier, à l’importantissime dossier Suisse - Union européenne. Et il n’est pas passé inaperçu.

Interrogé par la radio alémanique SRF, le conseiller fédéral a relativisé le caractère intouchable des mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes, honnies par l’Union européenne (UE). Une surprise de taille: Ignazio Cassis en personne avait rappelé dernièrement que cette protection contre la sous-enchère salariale représentait une «ligne rouge» pour le Conseil fédéral.

Sans consulter ses pairs

Mais hier, il semblait voir les choses différemment. «La question est quasi religieuse», commence-t-il. «L’UE comme la...

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