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«Il faut impliquer les cantons dans l’ambulatoire»

Présidente de H+, Isabelle Moret veut un financement uniforme pour maîtriser les coûts.

23 mai 2018, 00:01
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Les hôpitaux et les cliniques en ont assez qu’on les interpelle sur leurs coûts. Ils aimeraient qu e l’on n’oublie pas leurs efforts pour améliorer la qualité des soins. Difficile cependant de ne pas se focaliser sur les questions budgétaires, alors que la commission de la santé du Conseil national vient d’envoyer en procédure de consultation une réforme propre à révolutionner la prise en charge des soins: financer uniformément traitements stationnaires et ambulatoires.

Actuellement, les prestations ambulatoires sont financées par les caisses-maladie, alors que les prestations hospitalières sont payées à 55% au moins par les cantons et à 45% par les assureurs. Paradoxe: cela nuit au progrès de l’ambulatoire, moins onéreux et que tout le monde appelle de ses vœux. Le point avec la conseillère nationale Isabelle Moret (PLR/VD), présidente de la faîtière des hôpitaux H+.

Les temps sont-ils mûrs pour passer au financement uniforme?

Il existe une pression...

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