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«Il faut renoncer à la détention»

Les migrants mineurs ne devraient plus être détenus administrativement, selon l’expert Jean Zermatten.

12 nov. 2019, 00:01
ZUR MELDUNG, DASS DIE ASYLGESUCHE IN DER SCHWEIZ IM ERSTEN QUARTAL DIESES JAHRES UM 45 PROZENT ZURUECKGEGANGEN SIND, STELLEN WIR IHNEN AM DONNERSTAG 14. APRIL 2016 FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG. - Ein unbegleiteter minderjaehriger Asylsuchender (UMA) steht vor dem Empfang im Transitzentrum fuer Asylsuchende "Landhaus", am Freitag, 1. April 2016, in Davos. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller) SCHWEIZ ASYLGESUCHE

Ils sont nombreux, les mineurs à être privés de liberté dans le monde. Si la politique suisse en matière de traitement des jeunes délinquants est exemplaire, il n’en va pas de même pour les cas de détention administrative de migrants de moins de 18 ans. En l’absence de papiers de séjour et pour éviter les risques de fuite, ces jeunes, déboutés, sont placés en détention dans l’attente de leur renvoi.

Le 19 novembre, Terre des hommes présentera à l’ONU, à Genève, un rapport sur l’emprisonnement des enfants. Jean Zermatten, juge retraité pour mineurs en Valais, fondateur de l’Institut des droits de l’enfant, à Sion, et ancien président du Comité de l’ONU pour les droits de l’enfant, dresse un bilan critique de la situation en Suisse.

Pour quelles raisons la Suisse doit-elle cesser cette pratique?

Priver des enfants de liberté a des effets délétères sur leur santé psychologique et mentale....

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