Paralysie de la boîte mail, blocage de fichiers clients et rançons à verser en bitcoins: chaque année, neuf sociétés sur dix, en Suisse, subissent une cyberattaque. Eugene Kaspersky, le grand patron de Kaspersky Lab, société de cyberdéfense installée depuis peu à Zurich, révélait lors d’un congrès, à Lille, que ses antivirus interceptaient 380 000 codes maliciels (virus) par jour, contre 50 en 1998!
Bref: il y a plus de chance de se faire hacker que cambrioler. «Sur ce marché, qui connaît une croissance de 10% par an en Suisse, deux types d’entreprises se développent», analyse Steven Meyer, patron de l’entreprise de sécurité informatique ZENdata, à Genève. «Celles qui créent des produits de sécurité et celles qui assurent des services comme la nôtre.
En raison du coût de la main-d’œuvre en Suisse, ce sont plutôt les sociétés de services en cybersécurité qui dominent, car elles nécessitent moins de fonds pour...