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Il nie le massacre, mais n’est pas condamné

Le droit à la liberté d’expression aurait été violé.

28 déc. 2018, 00:01

Le Tribunal fédéral (TF) a annulé la condamnation pour discrimination raciale d’un homme auteur d’articles niant le génocide des musulmans bosniaques à Srebrenica en 1995. La condamnation viole son droit à la liberté d’expression, estime Mon Repos.

En novembre 2012, le recourant avait publié, dans un journal tessinois, un texte intitulé «Srebrenica, comment ça s’est passé». Il se fondait sur un ouvrage en allemand et soutenait que la version officielle du massacre était un «mensonge propagandiste». Selon lui, un massacre aurait réellement eu lieu, mais il aurait visé des Serbes et non des musulmans bosniaques. En 2017, l’homme a été condamné par le Tribunal d’appel du Tessin. Hier, le TF a admis son recours et annulé cette condamnation.

Le Tribunal fédéral se réfère à l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dans la cause «Perinçek contre Suisse». La condamnation pour discrimination raciale de ce politicien turc...

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