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Inégalités: remboursement des médicaments destinés aux enfants atteints de cancer passé à la loupe

Le remboursement des médicaments destinés aux enfants atteints de cancer n’est pas le même pour tous. Berne va devoir se pencher notamment sur les inégalités de traitement dans la prise en charge des produits «hors étiquette» ou ceux interdits en Suisse.

22 nov. 2018, 15:51
Le Conseil fédéral devra trouver comment, par exemple, rembourser des médicaments autorisés à l'étranger mais pas encore en Suisse.

Le Conseil fédéral va passer à la loupe le remboursement des médicaments destinés aux enfants atteints de cancer. Il s’agira notamment d’éviter une inégalité de traitement dans la prise en charge des produits «hors étiquette».

On a souvent recours, pour traiter des enfants, à des médicaments qui ne seraient en fait autorisés que pour des adultes et qui sont utilisés «hors étiquette». La prise en charge par l’assurance maladie varie selon la caisse et les coûts pour la famille peuvent être très élevés, note la commission de santé publique du National.

Dans un postulat, elle demande au gouvernement d’identifier dans un rapport comment éviter toute inégalité de traitement dans les conditions posées par les assureurs pour une prise en charge et comment rembourser des médicaments autorisés à l’étranger mais pas encore en Suisse.

Le Conseil fédéral devrait donner ses réponses à partir de 2020. Une évaluation a déjà été lancée. Il s’agira de déterminer si les demandes soumises aux assureurs concernent davantage certaines indications ou certains médicaments et quels sont les coûts à la charge de l’assurance obligatoire des soins.

Il est aussi prévu de déterminer le temps que mettent les assureurs pour rembourser un médicament et s’ils appliquent des critères uniformes, précise le gouvernement dans sa réponse publiée jeudi.

Pharmaciens

Le Conseil fédéral est également disposé à faire rembourser par l’assurance certaines prestations fournies par des pharmaciens comme le demandent Ruth Humbel (PDC/AG) et Erich Ettlin (PDC/OW) dans des motions. Mais il ne fera que dans le cadre défini par une motion de commission.

Celle-ci demande que les fournisseurs de prestations non médicaux puissent dispenser à la charge de l’assurance des prestations dans le cadre de programmes structurés et soumis à des contrôles dans les domaines du dépistage, de la prévention et du suivi de patients atteints de maladies chroniques.

Dans sa réponse à une interpellation d’Irène Kälin (Verts/AG), le gouvernement précise qu’il est en train d’élaborer un modèle alternatif pour la prise en charge des psychothérapies. Celui-ci devra permettre d’améliorer la qualité des soins tout en maîtrisant le volume des prestations.

Actuellement, les prestations peuvent être remboursées si elles sont effectuées par un psychologue psychothérapeute sous le contrôle et dans le cabinet d’un médecin autorisé à cet effet.

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