La collaboration entre la Suisse et la Suède en matière d'instruction militaire a été actualisée pour répondre à de nouveaux critères. Le Conseil fédéral a conclu vendredi un accord bilatéral, qui restera en vigueur même si l'achat de l'avion de combat Gripen échoue.
Les armées suisse et suédoise collaborent déjà en matière d'instruction militaire, sur la base d'un mémorandum d'accord conclu en 2002 et limité aux forces armées de terre et de l'air. Ce mémorandum n'est toutefois plus applicable au regard des normes actuelles, notamment dans le domaine du statut juridique des militaires suisses envoyés en Suède et réciproquement, et dans celui de la responsabilité. En outre, les nécessités ont changé.
C'est pour ces raisons que les deux pays ont mis au point un accord global qui couvre les besoins actuels et prévisibles. Il reprend aussi la réglementation applicable au statut des troupes engagées dans le Partenariat pour la paix.
L'accord n'a pas été établi en fonction de l'acquisition prévue du Gripen et il restera en vigueur même si l'achat fait long feu, précise le Conseil fédéral. Le peuple se prononcera probablement le 18 mai, quelque 80'000 citoyens ayant déjà signé le référendum contre l'acquisition de 22 avions de combat du fabricant suédois Saab pour 3,126 milliards de francs.