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Intégration: des modules de formation en agriculture disponibles pour les réfugiés

Des modules de formation en agriculture sont disponibles dès ce mois dans plusieurs cantons suisses, à l'attention des réfugiés. Ces derniers pourraient ainsi travailler plus facilement dans le domaine.

08 août 2018, 11:24
À l’avenir, les jeunes réfugiés qui se verraient bien travailler dans l’agriculture et qui sont intéressés par une formation pourront effectuer un préapprentissage d’intégration, ont indiqué l'Union suisse des paysans (USP) et le Secrétariat d'Etat à la migration (SEM). (illustration)

Des réfugiés et des personnes admises à titre provisoire pourraient travailler plus facilement dans l'agriculture. Sur la base d'un projet pilote, mené pendant trois ans, des modules de formation sont disponibles dès ce mois.

À l’avenir, les jeunes réfugiés qui se verraient bien travailler dans l’agriculture et qui sont intéressés par une formation pourront effectuer un préapprentissage d’intégration, ont indiqué l'Union suisse des paysans (USP) et le Secrétariat d'Etat à la migration (SEM). À partir du mois d’août 2018, cinq cantons (BE, AG, NE, TI, FR) proposent de tels apprentissages dans les écoles d’agriculture.

 

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Parmi ces écoles figure l’Inforama Rütti de Zollikofen (BE), où une classe de 12 réfugiés commencera un préapprentissage d’intégration à la mi-août. Au terme de cette formation, les réfugiés disposeront d’un bon aperçu du monde du travail dans l’agriculture.

Les préapprentissages d’intégration forment un projet pilote du SEM, qui sera réalisé dans une dizaine de champs professionnels. Celui-ci préparera chaque année entre 800 et 1000 réfugiés reconnus et personnes admises à titre provisoire à une formation professionnelle de base jusqu’en 2022.

Projet pilote

Entre 2015 et 2017, des réfugiés ont été engagés entre trois et douze mois dans le cadre du projet pilote "Travailler chez le paysan". Parmi les 45 postes à disposition sur 17 exploitations (mixtes, maraîchères et fruitières), 30 ont pu être pourvus. Sur ces 30 employés, 24 ont terminé leur formation comme prévu.

Quatorze participants ont reçu une proposition d’embauche, que dix ont acceptée. Sept autres personnes ont trouvé une place sur une autre exploitation ou dans un autre secteur d’activité.

L’USP et le SEM ont chacun versé la moitié des quelque 280'000 francs que ce projet a coûté. Après le mois de familiarisation rémunéré à un taux réduit, les réfugiés ont touché le salaire minimum agricole de plus de 3200 francs par mois.

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