Il n’y a aucune raison que la conseillère d’Etat vaudoise Jacqueline de Quattro se voit retirer le dossier des relations entre son département et le groupe de construction Orllati. Jacqueline de Quattro n’est pas en «conflit d’intérêt» avec ce groupe et n’a fait preuve d’aucun «favoritisme» à son égard, dit en substance le Conseil d’Etat vaudois qui a examiné l’affaire mercredi.
Orllati est en conflit avec un autre groupe géant, celui du promoteur Bernard Nicod. L’entreprise a été accusée de pollution par le communicant Fabien Dunant. Ce dernier nie être payé par Bernard Nicod, mais se désigne comme un citoyen lanceur d’alerte. «C’est un conflit entre concurrents», souligne la ministre PLR. «Nous n’accepterons pas d’être pris en otages». Hier matin, le gouvernement vaudois a invité les médias dans une ambiance de communication de crise. Il n’y a pourtant pas matière à précipitation, ont promis la cheffe du Département du territoire...