Statuant le 24 février, le Tribunal cantonal a rejeté l'appel de l'ex-néonazi de Saillon. Le tribunal a retenu que, le 5 décembre 2009, le prévenu avait profondément tranché la gorge de la victime, au moyen d'un couteau, au motif que les propos tenus par celle-ci sur Hitler lui avaient déplu.
Le Tribunal cantonal a qualifié le mobile de futile et d'odieux. Il a considéré que l'ensemble des circonstances avant, pendant et après l'acte en question conduisaient à retenir l'absence de scrupules du prévenu, malgré une responsabilité diminuée, selon les experts, par l'effet désinhibiteur de l'alcool consommé. La victime n'a pas succombé à ses blessures, grâce à l'intervention immédiate et adéquate de tiers, puis des médecins.
Eu égard à l'ensemble des circonstances, la peine infligée par les premiers juges a dès lors été confirmée.