Le mercredi qui vient s’annonce tendu. Le Parlement fédéral (ré)élira les juges du Tribunal fédéral, et ce scrutin sera marqué par le conflit entre l’UDC et son juge Yves Donzallaz. Le parti conservateur ne veut pas reconduire le Valaisan, qui s’est écarté de la ligne dans certains verdicts, comme récemment sur l’UBS. Les autres partis politiques dénoncent une attaque à l’encontre de la séparation des pouvoirs, et les socialistes ont proposé de repousser l’élection. Yves Donzallaz se retrouve au cœur d’une controverse politique.
Ce n’est cependant pas la seule raison qui attire l’attention sur le magistrat valaisan. Ses procédés dans une affaire judiciaire ancienne soulèvent des interrogations, notamment éthiques. En 2008, alors avocat, Yves Donzallaz a versé la somme de 30 000 francs à un particulier après avoir signé une convention. En contrepartie, le bénéficiaire du paiement a retiré une action en justice visant l’avocat, rapportent des documents judiciaires...