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L’ancien conseiller fédéral Didier Burkhalter admet avoir été opéré d'un cancer

Didier Burkhalter est gravement atteint dans sa santé. L’ancien conseiller fédéral neuchâtelois s’est confié à un magazine alémanique, puis au Blick à qui il a confirmé avoir été opéré d'un cancer en 2018.

13 févr. 2019, 12:08
/ Màj. le 13 févr. 2019 à 14:24
Didier Burkhalter a été opéré une dizaine de mois après avoir pris sa retraite de Conseiller fédéral (archives).

Il avait surpris son monde, durant l’été 2017, en annonçant qu’il ne se représenterait pas au Conseil fédéral. Fatigué, Didier Burkhalter voulait quitter le monde politique et se consacrer à l’écriture. Le Neuchâtelois a d’ailleurs déjà publié trois livres.

Mais depuis, il avait disparu du paysage médiatique. Jusqu’à ce mercredi, où on le retrouve dans les colonnes du magazine alémanique «Glückpost», cité par le Blick. Il y admet être gravement atteint dans sa santé, sans préciser pour autant de quelle maladie il s’agit. Le quotidien alémanique l’a contacté et il a confirmé avoir été opéré d’un cancer. 

En novembre 2018, il avait confirmé au Matin avoir subi une intervention chirurgicale durant le mois d’août, sans en préciser la nature. «Elle était nécessaire et elle semble avoir été utile également. Mais il faut continuer à faire des analyses régulièrement ces prochains temps.»

«Le week-end suivant j’étais déjà sur la table d’opération»

À 58 ans, il veut rester positif: «Être malade, c’est une école de vie. On voit l’existence et le temps qui passe sous un nouvel angle.» Le journaliste qui l’a interviewé lui a demandé s’il était atteint par un cancer. L’ancien ministre n’a pas répondu. «C’est arrivé de nulle part. J’étais dans une foire aux livres pour dédicacer mon livre et le week-end suivant j’étais déjà sur la table d’opération.»

Il assure également qu’il ne se savait pas malade lorsqu’il a annoncé sa retraite politique. Mais, avec le recul, il pense que «le mal» pouvait déjà être présent à cette époque. Il évoque notamment un rythme de vie complètement fou. «Je travaillais jusqu’à 100 heures par semaine, avec les voyages. ll m’est souvent arrivé de lire des dossiers dans ma salle de bains à n’importe quelle heure de la nuit.»

Son épouse, Friedrun, a souvent tenté de le mettre en garde. «Mais je ne l’ai pas assez écoutée», regrette Didier Burkhalter. C’est elle qui lui donne la force de lutter contre la maladie. «Elle est toute ma vie. La raison pour laquelle je respire.»

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