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"L'argent public ne doit pas financer l'accaparement des terres"

Les œuvres d'entraide Pain pour le prochain et Action de Carême appellent la Suisse à ne pas verser sans autre de l'argent public pour des projets qui nuisent à des populations.

12 oct. 2012, 12:53
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Les oeuvre d'entraide Pain pour le prochain et Action de Carême appellent la Suisse à ne pas verser sans autre de l'argent public à plusieurs banques internationales de développement.

Une étude, présentée vendredi à Olten, montre en effet que certains vastes projets soutenus nuisent à la population.
 
"En dehors des projets réussis, les conséquences négatives sont nombreuses", constate Birgit Zimmerle dans une étude qu'elle a menée pour Pain pour le prochain et Action de Carême.
 
"Les banques de développement ont pour objectif de réduire la pauvreté et la faim. Or, leurs grands projets ont trop souvent un effet contraire", conclut-elle.
 
La Suisse soutient la Banque mondiale, des banques internationales de développement et d'autres institutions financières chargées de projets de développement.
 
Les résultats de l'étude de Mme Zimmerle incitent Action de Carême et Pain pour le prochain à lancer un appel.
 
"Les fonds publics ne doivent pas soutenir l'accaparement des terres", affirment-elles dans un communiqué de presse.
 
Les deux oeuvres d'entraide demandent par conséquent au gouvernement suisse de plaider en faveur des lignes directrices au sein des organes des banques.
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