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L’armée et la protection civile sont ensembles sur le pied de guerre

Les deux institutions se préparent à des missions visant les migrants.

01 oct. 2015, 23:55
/ Màj. le 02 oct. 2015 à 00:01
Bundesrat Ueli Maurer, Chef des Eidgenoessischen Departementes fuer Verteidigung, Bevoelkerungsschutz und Sport (VBS), auf dem Rundgang durch die Zivilschutzanlage Worb, waehrend dem Kasernengespraech zum Thema "Moegliche Leistungen des VBS fuer die zivilen Behoerden", am Donnerstag, 1. Oktober 2015, in Worb. (KEYSTONE/Marcel Bieri) SCHWEIZ KASERNENGESPRAECH UELI MAURER VBS

Ueli Maurer a saisi l’occasion de la crise migratoire pour se lancer dans une opération de séduction en faveur de «son» armée et de «sa» protection civile. Hier, le ministre de la Défense a emmené les médias à Worb, dans l’agglomération bernoise, visiter un grand centre de protection civile, qui pourrait être appelé à accueillir des réfugiés.

Au total, ce sont 54 000 lits que la protection civile pourrait fournir en quelques jours en cas d’afflux massif de migrants, comme le subissent ces dernières semaines les pays voisins que sont l’Allemagne et l’Autriche. Rien de tel ne se profile pour l’instant en Suisse, où la situation migratoire est sous contrôle, de l’avis du Conseil fédéral. En décembre dernier, le secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) tablait sur 30 000 demandes d’asile pour cette année, contre 23 800 en 2014. Et il n’a toujours pas revu ses prévisions à la hausse.

Trois...

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