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L'armée retire son arme de service à Yannick Buttet

Suite à l'affaire dont il fait l'objet, Yannick Buttet ne sera plus convoqué aux cours de répétition et devra rendre son arme de service, jusqu'à une issue à l'enquête Cette mesure préventive s'applique à tout militaire dans de telles circonstances.

04 déc. 2017, 21:04
Yannick Buttet a assuré qu'il déposera lui-même à l'arsenal son pistolet d'ordonnance.

 Lieutenant-colonel, Yannick Buttet doit rendre son arme de service. Jusqu'à ce que l'affaire dont il est l'objet trouve une issue, il ne sera plus convoqué à des cours de répétition à la tête de son bataillon.

Yannick Buttet est suspendu jusqu'à nouvel ordre et il doit rendre son arme de service. Il a assuré qu'il déposera lui-même à l'arsenal son pistolet d'ordonnance, a dit lundi à l'ats le porte-parole de l'armée Daniel Reist confirmant une information du 19:30 de la RTS.

Ce sont des mesures préventives et provisoires standards qui s'appliquent à tout militaire dans de telles circonstances, a précisé M.Reist. La restitution de l'arme de service a pour objectif sa propre sécurité et celle de tiers.

Pour l'heure, tout est suspendu, mais on ne préjuge de rien. L'Etat-major de conduite de l'armée prendra de nouvelles décisions une fois les enquêtes bouclées et une issue à l'affaire trouvée, a encore dit le porte-parole.

En tant que lieutenant-colonel, Yannick Buttet dirige un bataillon de 600 à 700 hommes. Il accomplit entre 60 et 70 jours de service par an, dont quatre semaines de cours de répétition avec sa troupe. Aucun cours de répétition n'était pour l'heure prévu.

M. Buttet vient de démissionner lundi de son poste de vice-président du PDC suisse. Il s'est aussi retiré provisoirement de ses fonctions électives au Conseil national et dans sa commune Collombey-Muraz pour suivre un traitement médical afin de maîtriser sa consommation d'alcool.

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