Philippe Rebord jette l’éponge. Atteint dans sa santé, le chef de l’armée démissionne pour la fin de cette année, soit un an avant le terme de son mandat, annonçaient, hier, les journaux de Tamedia, dont le «Tages-Anzeiger» et «24 heures». Agé de 61 ans, le Valaisan était entré en fonction en janvier 2017. Il s’agit à présent de lui trouver un successeur. A cette fin, la ministre de la Défense, la Valaisanne Viola Amherd (PDC), a lancé les travaux et mettra sur pied une commission de sélection.
Le retrait prématuré de Philippe Rebord ne surprend qu’à moitié. Il y a quelques semaines, l’hebdomadaire «Weltwoche» nous apprenait que le chef de l’armée avait souffert d’une grave thrombose. Pour ne rien arranger, une hanche lui cause de vives douleurs et devra être opérée (lire ci-contre). Viola Amherd a regretté, devant la presse, le départ de Philippe Rebord.
Deux «favoris»
Comme toujours...