Les médias privés (traditionnels ou numériques) qui sont prêts à investir dans leur rédaction méritent d’être soutenus via un nouveau système de financement public. C’est ce que préconise la fondation pour l’évaluation des choix technologiques TA-Swiss, dans une étude présentée hier à Berne. Menée par des scientifiques des universités de Fribourg, Lausanne et Zurich et en partie financée par l’Office fédéral de la communication, elle s’intéresse au rôle des médias dans la formation de l’opinion.
Dans une démocratie directe, où les citoyens «sont appelés à voter sur des questions complexes, une information exhaustive et équilibrée est indispensable. Des médias de qualité fournissent ainsi l’huile qui permet aux rouages de la politique de fonctionner en douceur», estiment les chercheurs.
Modifier le système
Mais le paysage médiatique connaît des bouleversements: les annonces publicitaires tout comme les consommateurs, délaissent les supports traditionnels (journaux, radio, télévision) au profit d’internet.
Ces nouveaux canaux d’information...