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L’Etat indemnisera les victimes de placements abusifs

Le National a accepté le contre-projet indirect à l’initiative.

27 avr. 2016, 23:21
/ Màj. le 28 avr. 2016 à 00:01
Ueli Maeder, Soziologe, Joachim Eder, Staenderat FDP, Jacqueline Fehr, Nationalraetin SP, Guido Fluri, Unternehmer, Pascal Krauthammer, Kampagnenleiter, Ursula Haller, Nationalraetin BDP und Luc Recordon, Satenderat GP, von links, lancieren eine Wiedergutmachungsinitiative fuer ehemalige Verdingkinder und Opfer von fuersorgerischen Massnahmen am Montag, 31. Maerz 2014, in Bern. Opfer administrativer Zwangsmassnahmen werden per Gesetz rehabilitiert. Einem ueberparteilichen Komitee genuegt dies nicht: Am Montag hat die Gruppe eine Initiative lanciert mit dem Ziel, einen Entschaedigungs-Fonds ueber 500 Millionen Franken einzurichten. Rund 20'000 Menschen sind im letzten Jahrhundert in der Schweiz Opfer fuersorgerischer Zwangsmassnahmen geworden. (KEYSTONE/Lukas Lehmann) SCHWEIZ VERDINGKINDER WIEDERGUTMACHUNG

Les victimes de placements abusifs devraient recevoir une contribution financière. Le Conseil national a accepté, hier, par 143 voix contre 26 et 13 abstentions, le contre-projet indirect à l’initiative populaire sur la réparation.

Seule une partie de l’UDC s’y est opposée. «Le droit est prévu pour le présent, pas pour régler le passé», a lancé Hans-Ueli Vogt (UDC, ZH). Et de s’interroger: où s’arrêter lorsqu’on commence à juger le passé? «C’est oublier l’ampleur des fautes commises», a répondu Laurence Rielle Fehlmann (PS, GE).

Page noire de l’histoire

«Nous traitons une page noire de l’histoire suisse, qui a souvent touché des gens pauvres, considérés en marge de la société de l’époque», a rappelé Evi Allemann (PS, BE).

Les mesures coercitives à des fins d’assistance ont été ordonnées jusqu’en 1981 en Suisse. Des enfants ont par exemple été placés de force dans un home ou une famille, des personnes ont été internées...

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