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L’exclusion des jeunes sous la loupe

Classés sous l’acronyme Neet, ils n’ont ni formation, ni emploi. Ces jeunes, qui se retrouvent sur le carreau à un moment clé de leur existence, encourent, à long terme, de gros risques de précarité.

15 mai 2019, 00:01
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Ils représentent un phénomène toujours plus répandu en Europe. Eux, ce sont les Neet, selon l’acronyme anglais pour Not in Education, Employment or Training (ni en éducation, en emploi ou en formation). En Suisse, d’après les données les plus récentes (2017) de l’Office fédéral de la statistique, ils représenteraient 6,6% des jeunes âgés entre 18 et 24 ans (8% dans la région lémanique, 9,4% au Tessin, 5,4% à Zurich et en Suisse centrale, et jusqu’à 11% en Europe).

Economistes à la Haute Ecole de gestion (HEG) de Genève, José Ramirez et Joëlle Latina étudient les Neet, en particulier les jeunes sans aucun diplôme. «Nous travaillons sur le terrain depuis trois ans, utilisant les données qui existent depuis plusieurs années», expliquent-ils. «Nous recensons un nombre croissant de jeunes dans cette situation extrême.» A Genève uniquement, 500 à 550 mineurs (soit un peu moins de 5% d’une volée) se retrouvent écartés...

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