Nick Hayek, patron de Swatch Group, le leader mondial de l'industrie horlogère, y va rarement par quatre chemins. Marche des affaires, croissance économique, marchés financiers, formation ou encore votations fédérales, il se livre sans retenue.
En 2014, le numéro un de l'horlogerie, Swatch Group, espère pouvoir enregistrer une croissance de 2% à 6%. "En francs suisses" , dit Nick Hayek. A ses yeux, la force de la devise helvétique est un problème.
"Les gens se sont habitués en Suisse. Aussi les grandes associations. C'est malheureux" , déplore-t-il. "On ne parle plus assez du franc suisse trop fort. Les conséquences s'avèrent pourtant douloureuses pour l'industrie. Ce sont surtout les petites et moyennes entreprises qui continuent de souffrir."
L'horlogerie est néanmoins synonyme de succès. "Il ne faut jamais oublier la croissance extraordinaire de cette industrie ces dernières années" , relève-t-il. "De continuer de croître, d'étoffer les postes de travail, d'avoir plus d'apprentis,...