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L'hymne polémique de la Nati, un "chéri" qui coûte cher et la cocaïne livrée plus vite qu'une pizza... l'actu suisse vue du reste du monde

Les médias internationaux se sont intéressés à la Suisse cette semaine. Au menu du jour, on découvre que l'hymne officiel de l'équipe suisse de football pour le Mondial parle d'alcool et de sexe, qu'un "chéri" sur un billet d'avion peut coûter cher et que la drogue est livrée plus vite qu'une pizza en Suisse.

16 mai 2018, 16:22
Les médias étrangers révèlent des facettes méconnues de notre pays.

Comme chaque semaine, nous effectuons un tour d’horizon des médias étrangers pour découvrir ce qui a retenu leur attention dans l'actualité de notre pays.

L'hymne de l'équipe suisse pour le Mondial fait polémique

"Ole Ole". C'est à la fois le titre de l'hymne de l'équipe Suisse de football pour le prochain Mondial en Russie, mais aussi le qualificatif que l'on pourrait employer pour décrire ce morceau. Composé par le Bâlois DJ Antoine, la chanson parle de fête, de sexe et d'alcool, mais très peu de football dans le fond.

 

Mêlant textes tantôt en anglais, tantôt en espagnol, nous en avons sélectionné quelques extraits, à commencer par le premier couplet qui résume bien l'esprit de ce morceau: "Je me suis réveillé à Miami, je me suis réveillé à L.A. et tu es si jolie (ndlr. en s'adressant à une fille), dis-moi quel est ton nom. Bikini rouge et blanc et bouteille de rosé."

Puis, les paroles deviennent beaucoup plus grivoises: "Joli visage, hanche et ceinture, te bougeant avec saveur, yeah, tu me rends fou, je vais te remplir de plaisirs. Je veux te faire crier, ole et en français: a-allez, allez, moi je veux coucher avec toi toute la nuit."

 

Le pure player italien Fanpage s'interroge sur le choix de l'Association suisse de football (ASF) et reprend les explications de son porte-parole Marco Von Ah données à Watson. "C'est un morceau d'aujourd'hui qui veut communiquer la joie de vivre et cela inclut aussi le football. Comme nous voulions faire quelque chose, nous étions naturellement heureux d'avoir l'opportunité de travailler avec l'un des musiciens suisses les plus connus au niveau international."

Un geste romantique qui coûte cher

Il voulait faire une surprise à sa dulcinée, mal lui en a pris. La scène se déroule à l'aéroport de Zurich. Un Suisse d'origine thaïlandaise a commandé des billets sur un vol Finnair à destination du Japon pour un ami, sa fiancée et lui-même et a décidé d'y glisser un petit message à sa compagne. Au moment de la réservation, il a ainsi inscrit "duang" – chéri dans la langue thaï – entre son prénom et son nom de famille.

Lorsque le couple s'est présenté au comptoir d'enregistrement, le personnel de la compagnie a signifié à la femme qu'elle ne pouvait pas embarquer, car le nom figurant sur le billet ne correspondait pas à celui sur son passeport, comme le rapporte The Independent. Seule option pour la passagère, acheter un nouveau billet et prendre le vol du lendemain, tandis que son fiancé et son ami prendrait le vol initial comme prévu.

Face à tant d'émotions, la femme s'est évanouie et a dû être transportée à l'hôpital où elle s'est rapidement remise, comme l'a révélé à l'origine le quotidien zurichois Tages-Anzeiger. Si l'on en croit le journal britannique, la compagnie finlandaise, au même titre que ses concurrentes, permet à certaines conditions les modifications sur un billet, mais ce service a un coût. Il va de 30 euros pour une correction à 200 euros pour un changement de nom.

Cocaïne livrée plus vite qu'une pizza

La Suisse fait partie des pays où les livraisons de drogue à domicile sont les plus rapides et les plus efficientes. Une livraison de cocaïne sur trois l'est en moins de 30 minutes en Suisse, tandis que seule une pizza sur six est livrée aussi rapidement. C'est ce que révèle le Global Drug Survey cité par le site d'actualité The Local. L'étude réalisée par un institut de recherche indépendant basé à Londres rapporte aussi que 40% des livraisons de cocaïne en Suisse l'ont été dans la journée. 

 

Pour autant, la Suisse reste loin de pays comme le Brésil où 44% des livraisons le sont en moins de 30 minutes. En Europe, la Grande-Bretagne caracole en tête avec 37%. Au total, 130 000 personnes réparties dans 40 pays ont pris part à cette étude.

En Suisse, 5500 volontaires y ont participé, parmi lesquels 15% disent avoir consommé de la cocaïne au cours des 12 derniers mois. L'institut de recherche précise que l'étude se base sur un groupe auto-sélectionné, dont les résultats ne peuvent être extrapolés à l'entier de la population.

Un sentier suspendu dans les airs

Se balader entre les arbres à 50 mètres. Telle est l'expérience que propose le "Baumwipfelpfad" situé sur la commune de Neckertal, dans le canton de Saint-Gall. Grâce à ce sentier suspendu, les visiteurs ont une occasion de marcher au milieu d'une nature vierge et selon une perspective inédite.

Accessible aux personnes à mobilité réduite, le chemin est en outre composé de diverses plateformes d'observation qui offre de magnifiques points de vue sur les alentours. Les concepteurs disent avoir cherché à construire un chemin susceptible de se marier au mieux avec la nature environnante.

 

"Voir la cime des arbres d'aussi près est réellement impressionant", s'extasie Lara Vincenz, l'une des premières personnes à avoir eu la chance de visiter le sentier, dans les colonnes du journal argentin Clarín. Bien que souffrant de vertige, certains, à l'instar de Mischa Hinder, ont bravé leur peur pour tester ce chemin d'un genre nouveau, le premier de ce type construit en Suisse.

En savoir plus : Le site officiel du Baumwipfelpfad

Les hautes écoles suisses à la 2e place mondiale

La Suisse compte parmi les champions de l'enseigenement supérieur. Selon le comparatif "Universitas 21" réalisé par l'Université de Melbourne et cité par le quotidien autrichien Der Standard, les hautes écoles suisses se classent au 2e rang mondial. Notre pays n'est devancé que par les Etats-Unis. A la 3e place, on retrouve la Grande-Bretagne.

Contrairement à d'autres classements de ce type, ce ne sont pas les universités qui sont comparées individuellement, mais bien l'ensemble du système de l'enseignement supérieur par pays.

Le comparatif se base sur plusieurs critères, tels que les ressources financières, l'implication des universités dans la société, la proportion de femmes dans les hautes écoles, le réseautage avec des institutions étrangères ou encore le nombre de publications. A noter que la Suisse est solidement ancrée à la 2e place de ce classement depuis 2015.

En savoir plus : Le classement complet d'Universitas 21

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