"Nous devons absolument aux victimes de cette tragédie de tirer des leçons", a déclaré le vice-directeur de l'OFROU Jürg Röthlisberger dans la "SonntagsZeitung". Mais les circonstances de l'accident doivent d'abord être soigneusement examinées. Un groupe d'experts s'y attelle.
Il est dès lors encore trop tôt pour parler de mesures concrètes. "Fondamentalement, les pistes prioritairement envisagées portent sur la manière d'amortir le choc frontal ou éventuellement sur une autre méthode pour réduire le risque de choc". Une des possibilités serait de poser des bandes vibrantes sur la chaussée dans les tunnels.
Dans le tunnel de Sierre, il est arrivé ce qui était "quasi impensable", c'est-à-dire que le véhicule a percuté la paroi du tunnel juste à la hauteur d'un renfoncement de sécurité. A la question de savoir s'il faut un mur oblique plutôt qu'à angle droit comme en Allemagne pour éviter un choc frontal, Jürg Röthlisberger répond que pour cette option aussi un examen est nécessaire.