Le juriste jurassien Marco Franchetti qui a succédé à Hanspeter Häni en juillet dernier aux fonctions d'ombudsman des banques suisses a traité 2178 cas l'an passé, soit un bond de 18% par rapport à l'année précédente. Pour l'essentiel, l'augmentation des plaintes est liée à la question des rétrocessions.
Si les chiffres de l'exercice sous revue restent en deçà des records de la crise financière, ils dépassent la moyenne de ces dernières années, a indiqué hier à Zurich l'instance de médiation. Celle-ci a reçu, au total, 350 demandes portant sur les rétrocessions.
Le conseil en placement et la gestion de fortune ont concerné 30% des cas réglés (par correspondance), contre 16% seulement en 2012. La part des requêtes relevant des comptes, trafic de paiements et cartes reste la plus importante, soit 32%, après 39% un an plus tôt.
Rattachée à l'ombudsman, la Centrale de recherche pour les avoirs dits sans nouvelles,...