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"L'UDC doit rester le parti le plus fort", selon Toni Brunner

Toni Brunner veut que son parti reste le parti le plus fort de Suisse.

17 août 2014, 09:55
SVP-Parteipraesident Toni Brunner spricht am Sonderparteitag "Volksschule und Berufswelt" in Wuerenlos am Samstag, 15. Juni 2013. (KEYSTONE/Walter Bieri)

L'UDC doit rester le parti le plus fort de Suisse, tout en "conservant au moins" 26,6% des suffrages lors des élections fédérales de 2015, estime le président du parti, Toni Brunner. Il rejette par contre la proposition d'un deuxième siège UDC au Conseil fédéral au détriment du PLR.

"Si le PLR reste la troisième force politique de Suisse, il a droit à un deuxième siège. Nous n'en voulons pas", explique M. Brunner dans une interview diffusée dimanche dans le "SonntagsBlick". Cette proposition a récemment été faite par des représentants du PS et du centre. Ces formations "pratiquent une politique d'exclusion à l'égard de l'UDC", souligne-t-il.

Pour le conseiller national st-gallois, la Suisse va jouer son destin lors des législatives fédérales dans une année, en raison des décisions à prendre dans les relations avec l'Union européenne (UE). Seule l'UDC peut garantir l'indépendance, relève-t-il, craignant que la "Suisse libre" ne soit en perdition si l'UDC perd des suffrages.

Le parti mènera sa campagne électorale non seulement avec la thématique de l'UE, mais aussi avec des initiatives. Celle visant à limiter le droit d'asile et celle voulant donner la primauté du droit suisse sur le droit international sont "essentielles", aux yeux de M. Brunner. "De préférence, je voudrais lancer les deux initiatives en même temps".

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