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La Chaux-de-Fonds: vol en parapente depuis une montgolfière à 6'000m

Dimanche, deux parapentistes se sont largués depuis un ballon à air chaud à 6'000 mètres d'altitude dans le ciel chaux-de-fonnier. Une première suisse immortalisée à l'aide d'une dizaine de GoPro.

28 oct. 2014, 16:25
C'est probablement une première suisse. Dimanche, deux parapentistes ont été largués depuis un ballon à air chaud depuis une altitude de 6'000m, au-dessus de La Chaux-de-Fonds.

C’est une première en Suisse. David Geiserdu Val-de-Ruz et le Vaudois Jérémy Peclard, ont exécuté dimanche un saut en parapente depuis une montgolfière planant à 6'000 mètres d’altitude. Equipés de bonbonnes d'oxygène lors de la montée, les deux parapentistes se sont offert une balade de près de 45 minutes, des cieux chaux-de-fonniers jusqu'à La Tourne, leur lieu d'atterrissage. Un vol exigeant aussi bien humainement que techniquement.

 

"En mode survie"

"Nous n'avions pas d'entraînement à cette altitude" rapporte David Geiser, adepte de voltige - il participe notamment avec Jérémy Peclard à diverses épreuves de coupe du monde. "Aussi haut, on sent que l'on n'a plus toutes nos capacités mentales. On s'en est rendu compte en montant. en faisant quelques multiplications ou des calculs simples. L'organisme se met en mode survie." D'où l'intérêt d'un plan de vol très précis, à suivre à la lettre entre 6'000 et 4'000 mètres d'altitude.

Plus tôt en septembre, les deux acolytes avaient déjà exécuté un saut de ce type, mais depuis 3'000 mètres d'altitude, "seulement". "Au-dessus, l'espace aérien est géré par SkyGuide et il faut demander des autorisations", précise le parapentiste.

Le bon créneau météo

Autre facteur essentiel: la météo. Et une exigence: le moins de vent possible. Avec des vents en altitude avoisinant les 15km/h, la journée de dimanche s'est révélée optimale. "A ces altitudes, on a bien souvent des vents entre 60 et 70km/h" précise David Geiser. La Chaux-de-Fonds comme lieu de départ s'est également imposée pour ces raisons-là; "en-dessous on aurait eu du brouillard."

Les deux parapentistes ont également du développé une technique de pliage de voile particulière, pour permettre à la voile de s'ouvrir en tombant et non pas en se laissant glisser le long d'une pente. Mais pour quelle gratification. "Là-haut on se sent tout petit", relate David Geiser. "On a le temps d'admirer le paysage, d'apprécier ce calme, cette tranquillité."

Et monter encore plus haut, un défi envisageable? "Un équipement à oxygène complet, intégré au harnais serait nécessaire pour pouvoir respirer pendant la descente", estime David Geiser. Ainsi équipés, certains parapentistes ailleurs dans le monde, auraient déjà sauté depuis des altitudes encore plus élevées, 8'000 voire 9'000 mètres.

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