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La crainte d’impairs reste de mise

La loi en gestation mécontente les milieux de la prévention, qui redoutent de manquer de ressources pour mener leurs tâches à bien. Plusieurs cantons romands les appuient.

03 avr. 2016, 23:13
/ Màj. le 04 avr. 2016 à 00:01
ARCHIV -- Besucher des Spielcasinos Luzern setzen ihre Jetons beim Roulette, aufgenommen am 26. Juni 2002, dem Tag der Eroeffnung. - Die Volksinitiative "Fuer Geldspiele im Dienste des Gemeinwohlsì der Loterie romande hat die Vorpruefung durch die Bundeskanzlei bestanden, wie im Bundesblatt vom Dienstag, 22. April 2008 zu lesen ist. Die Sammelfrist laeuft bis zum 22. Oktober 2009. (KEYSTONE/Gaetan Bally) === ,  ===  : FILM] SCHWEIZ GLUECKSSPIEL VOLKSINITIATIVE  LOTERIE ROMONDE

«Pour des jeux d’argent au service du bien commun»: le contre-projet à cette initiative populaire avait fait mouche auprès du peuple, qui l’avait adoubé en votation. C’était en 2012. Aujourd’hui, la situation a changé. La loi de mise en œuvre ne correspond plus au but exprimé dans l’intitulé, si l’on en croît les milieux de la prévention à l’addiction.

D’après eux, la nouvelle loi proposée par le Conseil fédéral menace la lutte contre le jeu excessif: la Confédération charge les cantons de répondre aux dégâts causés, mais ne leur donne «pas les moyens de financer cette tâche», déplore Addiction Suisse, fondation de prévention et de lutte contre les dépendances.

Un front romand

Certes, le projet législatif stipule que les cantons «peuvent continuer à prélever» la taxe sur la dépendance, fixée à 0,5% du revenu brut des jeux de loterie. «Mais cette contribution n’est pas inscrite...

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