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La culture alternative défend son bastion

Ces jours-ci, son nom évoque des scènes de violence de rue. Sommé de ramener l’ordre sous peine de perdre ses subventions, l’espace rappelle son rôle culturel et social.

15 mars 2016, 23:51
/ Màj. le 16 mars 2016 à 00:01
JAHRESRUECKBLICK 2010 - SCHWEIZ - Jugendliche feiern mit Freibier das Abstimmungsergebnis vor der Reitschule in Bern, am Sonntag, 26. September 2010. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) JAHRESRUECKBLICK 2010 - SCHWEIZ BERN REITHALLE

A deux pas de la gare de Berne pulse un cœur alternatif. La Reitschule, couverte de graffitis, se distingue de loin parmi les murs gris de la capitale. Squatté une première fois en 1981, abrite désormais une foule d’activités culturelles et politiques. On y trouve deux salles de concert, un cinéma, un théâtre, un restaurant...

Devant cette bâtisse du 19e siècle: un parking, coincé sous un pont ferroviaire. Sorte de no man’s land entre l’espace autogéré et le reste de la ville, à la fois lieu de socialisation extra-muros pour le public de la Reitschule et zone de deal pour une clientèle qui fréquente le local d’injection voisin, ce parking attire les descentes de police. Et suscite des tensions qui ont atteint leur paroxysme la nuit du 5 mars dernier.

Une «action de prévention menée par la police» dans ce périmètre aurait alors été ressentie «comme une provocation», et...

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