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La Fédération suisse des parlements des jeunes veut rendre les urnes plus attrayantes

La Fédération suisse des parlements des jeunes (FSPJ) préconise des mesures pour rendre les urnes plus attrayantes pour les jeunes. Des discussions politiques à l'école, ainsi que des informations simples et neutre doivent y contribuer.

14 oct. 2014, 08:05
la Fédération suisse des parlements des jeunes (FSPJ) propose plusieurs mesures pour rendre les urnes plus attrayantes.

La faible participation des jeunes adultes aux élections fédérales, tombée à 30% en 2011, n'est pas une fatalité. Forte de cet avis, la Fédération suisse des parlements des jeunes (FSPJ) propose plusieurs mesures pour rendre les urnes plus attrayantes. Elle préconise notamment une information simple et neutre, et l'organisation de discussions politiques à l'école.

La langage du monde politique est trop compliqué, et rebute les jeunes citoyens, souligne mardi la FSPJ dans un communiqué. De plus, les candidats leur sont à peine connus, et voter est en soi trop difficile, poursuit la fédération, se basant sur les résultats d'une étude effectuée par l'institut gfs.bern pour le compte de son projet "easyvote", une plate-forme neutre d'aide et d'informations.

Les jeunes sondés citent les discussions politiques avec leurs parents comme instrument central de leur motivation. Ces échanges ne se produisent toutefois pas dans tous les foyers. La FSPJ recommande donc la mise en place de tels débats dans d'autres lieux, soit chez l'employeur, pendant la pause à l'école ou dans le cadre de l'enseignement scolaire lui-même.

Mesures concrétisées rapidement

La fédération n'en reste pas là. Elle appelle le lancement d'une grande campagne nationale, qui doit souligner l'importance de la participation politique, ainsi que ses conséquences. Et ce aussi bien pour les élections que pour les votations populaires.

Ces différentes mesures doivent être concrétisées rapidement, plaide la FSPJ, qui promet de présenter des premiers projets fin novembre. La participation des jeunes adultes pourrait ainsi atteindre 40% ou 60'000 personnes, un objectif estimé réaliste par l'institut gfs.bern, qui a interrogé 1309 jeunes adultes de dix cantons et des trois régions linguistiques.

La FSPJ a en outre interrogé plus de 80 représentants issus notamment de la politique, de l'économie, des organisations de jeunes et des milieux éducatifs. Tous soulignent l'importance de la participation des jeunes, mais très peu sont prêts à investir des ressources, remarque la fédération.

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