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La fermeture de Cressier aura un prix

L'approvisionnement de la Suisse n'est pas menacé par la fermeture de la raffinerie de Cressier. Par contre, les syndicats européens se mobilisent pour l'emploi.

04 janv. 2012, 00:01
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Quelque 260 emplois sont menacés à Cressier (NE) par les difficultés du groupe Petroplus. La situation est tout aussi critique dans les raffineries situées à l'étranger. Voilà pourquoi les syndicats suisse, français, belge et anglais présents sur les sites concernés ont lancé hier un appel commun aux autorités des pays touchés. Ils leur demandent de faire pression sur les banques de leurs pays respectifs afin d'obtenir un déblocage des fonds nécessaires à la poursuite des activités de Petroplus. Cette action repose sur l'espoir que les gouvernements voient un risque systémique dans la déroute du groupe industriel. En Suisse, on est loin du compte. Le Département de l'économie se préoccupe certes des problèmes d'emploi, mais l'Office fédéral de l'approvisionnement économique estime que la situation n'a rien de dramatique du point de vue énergétique. "Le marché est en mesure de réagir" , affirme Michael Eichmann, chef de l'état-major de l'office.

Le porte-parole...

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