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La flamme olympique brille à Genève et Lausanne

A moins de 100 jours des Jeux de Rio, la flamme olympique est arrivée vendredi matin au Palais des Nations, avant de gagner Lausanne. Elle pourra être observée par le public durant tout le week-end au Musée olympique.

29 avr. 2016, 11:09
/ Màj. le 29 avr. 2016 à 13:28
Après son arrivée à Lausanne en milieu d'après-midi, la flamme pourra être observée par le public durant tout le week-end au Musée olympique.

Une lueur de quelques centimètres portée par une jeune Brésilienne de Genève. A moins de 100 jours des Jeux de Rio de Janeiro dans un pays embrasé par une crise politique, la flamme olympique a brillé vendredi au Palais des Nations à Genève avant de gagner Lausanne.

Agée de 13 ans, sourire aux lèvres, Bruna Gabriella Pitta Portugal a méticuleusement saisi la lanterne dorée d'une vingtaine de centimètres. La flamme a retrouvé l'ONU à Genève, dix-sept ans après sa première venue.

Autant que le nombre d'Objectifs du développement durable (ODD) adoptés il y a quelques mois, s'est amusé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Des centaines de personnes ont attendu et, pour certaines, applaudi la flamme. Parmi les dignitaires, le Prince Albert II de Monaco, la conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta ou encore la maire de Genève Esther Alder.

Après son arrivée à Lausanne en milieu d'après-midi, la flamme pourra être observée par le public durant tout le week-end au Musée olympique. Lundi soir, elle prendra la direction de Brasilia pour un périple de 95 jours et plus de 30'000 km au Brésil qui la mènera jusqu'à l'ouverture des Jeux début août.

Athlètes réfugiés et crise brésilienne

Lors d'une cérémonie organisée à l'occasion de Journée internationale du sport pour le développement et la paix, M. Ban a salué la participation d'une délégation d'athlètes réfugiés aux prochains Jeux olympiques.

"Nous voulons envoyer un message d'espoir à tous les réfugiés dans le monde", a souligné de son côté le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach. Cette délégation sera sur un pied d'égalité avec les 206 Comités olympiques. Un réfugié syrien avait par ailleurs porté la flamme la semaine dernière à Athènes.

La présence de la flamme n'aura pas réussi à étouffer un autre trouble politique actuel, la crise institutionnelle brésilienne. "Le Brésil est dans une situation difficile avec de profondes divisions", a admis devant la presse M. Bach. Mais les Jeux constituent une "opportunité d'unir" les Brésiliens.

Un avis partagé par M. Ban. Comme secrétaire général de l'ONU, le diplomate coréen souhaite surtout que "toutes ces tensions" soient résolues dans le respect des procédures constitutionnelles et démocratiques du Brésil.

Fierté du ministre

Membre du gouvernement de la présidente Dilma Rousseff menacée par une destitution, le ministre brésilien des sports Ricardo Leyser n'a pas évoqué cette crise. Il a fait part de la fierté de son pays d'accueillir les premiers Jeux olympiques en Amérique du Sud.

Chez le président du Comité d'organisation Carlos Nuzman, le discours était plus ambigu. "Nous devenons plus forts lorsque nous faisons face à un obstacle" et "le Brésil ressortira toujours des problèmes plus fort qu'avant", a-t-il dit sans référence précise à la situation politique.

La cérémonie de vendredi était aussi l'occasion pour M. Bach de remettre à Ban Ki-moon la Coupe olympique. Celle-ci récompense depuis 1906 une association ou une institution pour sa contribution au sport ou à la promotion des idéaux olympiques. C'est la deuxième fois que l'ONU la reçoit.

 

 

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