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La fragilité d'une icône médiatique

Il était le chouchou des médias. Une pierre turque suffit à exposer le commandant de police à un retour de balancier. Comme dans une tragédie antique. Analyse.

24 août 2012, 00:01
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"Cette affaire prend des proportions extrêmes auxquelles je ne m'attendais pas." Ce vendredi 17 août, Christian Varone apparaît mal à l'aise au "19:30" de la RTS. Il dit ne pas pouvoir affirmer que la pierre qu'on lui montre en photo est celle que la police turque a retrouvée dans ses valises à l'aéroport d'Antalya. A Darius Rochebin qui souligne son rôle très en vue dans la gestion de l'accident de car de Sierre en mars, le commandant de la police valaisanne fait une confidence: "Je me serais attendu à ce qu'on se souvienne de ce qu'on a fait..."

Tel un héros déchu

Tel un héros déchu de l'Antiquité condamné aux Enfers, Christian Varone vient compléter la longue liste de ces icônes pour lesquelles les médias se sont empressés de dresser une statue avant de contribuer, tout aussi rapidement, à les faire tomber de leur piédestal. C'est le fameux tryptique "léché-lâché-lynché"...

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