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La France poubelle des Suisses, un incendie causé par un vélo et Lausanne capitale suisse du vin... l'actu suisse vue du reste du monde

Les médias internationaux se sont intéressés à la Suisse cette semaine. Au menu du jour, on découvre que de plus en plus de Suisses jettent leurs ordures en France en toute illégalité pour éviter de payer des sacs taxés, que le vélo d'un coureur suisse a provoqué un incendie en Autriche ou que la ville de Lausanne devient l'égale de Bordeaux pour les vins suisses.

04 avr. 2018, 15:42
Chaque semaine, nous parcourons les médias du monde entier pour voir ce que nos confrères ont retenu de l'actualité suisse.

Comme chaque semaine, nous effectuons un tour d’horizon des médias étrangers pour découvrir ce qui a retenu leur attention dans l'actualité de notre pays.

Les Suisses jettent leurs déchets illégalement en France

Tous les cantons romands, mis à part Genève, ont adopté la taxe au sac. De quoi faire faire sensiblement diminuer le volume des déchets grâce au tri. Mais, est-ce la seule raison? La question se pose, alors que de plus en plus de Suisses vont en France, pour y jeter leurs ordures. Le phénomène serait même en augmentation, à en croire Le Parisien.

Pas moins de 140 Suisses ont ainsi été appréhendés en Franche-Comté en train d'y transporter ou y déposer leurs déchets. Le contenu des sacs poubelle permet bien souvent de remonter jusqu'au contrevenant. "Un habitant de Bâle, qui avait laissé de nombreux sacs d’ordures à Delle (ndlr. à la frontière avec le canton du Jura), a pu être identifié grâce à des documents qu’il avait laissés dans un des sacs", explique un responsable des douanes au quotidien français.

 

Les douanes françaises estiment avoir intercepté ainsi près de 10 tonnes d'ordures illégales en provenance de Suisse. Ceux qui s'adonnent à cette pratique risquent une amende de 150 euros et doivent repartir avec leurs ordures d'où ils sont venus. "Mais il y en a qui protestent et trouvent que l’amende doit suffire à leur donner le droit de déposer leurs ordures en France!", se désole un douanier.

Le vélo d'un Suisse met le feu à une forêt en Autriche

Un incendie a ravagé en partie une forêt autrichienne. Le feu a été déclenché par un cycliste suisse qui prenait part à une course de descente en VTT dans les environs de Nüziders, à quelque 30 kilomètres de la frontière suisse. Selon plusieurs médias autrichiens, dont le site VOL.AT, c'est le vélo qui serait à l'origine du sinistre.

Alors qu'il s'est arrêté pour faire une pause, le coureur suisse a déposé son VTT au sol. Or, l’un des freins à disque, qui était visiblement en état de surchauffe, aurait accidentellement bouté le feu à une touffe d’herbe sèche.

 

Avec l'aide de deux autres concurrents, il a alors tenté d’éteindre l’incendie, mais en vain. Celui-ci s’est rapidement propagé dans cette zone difficile d’accès. Alertés, les services de secours ont dépêché près de 150 hommes et deux hélicoptères sur place. La rapidité de l'intervention a permis de circonscrire le sinistre, qui n'a pas fait de blessés.

Une artiste tessinoise orne les murs du monde avec ses fresques

La nature s'affiche sur les murs du monde entier et c'est à une Suissesse qu'on le doit. L'artiste urbaine, ou "street artist" en anglais, Mona Caron habille les façades des immeubles d'immenses et poétiques fresques végétales, de quoi égayer les forêts de béton que sont nombre de centres urbains. Elle vient justement d'achever sa plus grande peinture à Quito, la capitale de l'Equateur. La fresque s'étend sur quelque 50 mètres de surface.

 

"Je peins des herbes et des herbes sauvages, qui ont parfois des fleurs dessus, mais ce n'est pas mon objectif. Le premier endroit où j'ai représenté l'une d'elles était San Francisco, où je vis", explique la Tessinoise au Figaro. Depuis, ses oeuvres ont fleuri dans de nombreux pays, comme en Suisse, en Espagne, en Grèce, aux Etats-Unis, au Brésil, au Pérou, en Bolivie, en Inde et à Taïwan.

Hormis leur aspect esthétique destiné à amener de la couleur en ville, les fresques permettent aussi d'organiser des événements en lien avec l'écologie dans une optique de sensibilisation. En effet, Mona Caron a pris l'habitude de collaborer avec des organisations sociales et environnementales pour réaliser ses créations.

 

La ville de Lausanne reconnue capitale suisse des vins

Lausanne est désormais un haut-lieu du vin au même titre que Bordeaux. Le chef-lieu vaudois est la première ville suisse à intégrer la prestigieuse liste "Great Wine Capitals", les Capitales de Grands Vignobles. La ville devient le 10e membre de ce réseau qui compte Bordeaux (France), San Francisco et sa Napa Valley (Etats-Unis), Porto (Portugal), Bilbao et la Rioja (Espagne), Vérone (Italie), Mayence et le Rheinhessen (Allemagne), Mendoza (Argentine), Valparaiso et sa Casablanca Valley (Chili), ainsi qu'Adélaïde (Australie).

 

"C’est un grand honneur de rejoindre ce prestigieux réseau. Nous sommes impatients de partager nos connaissances, notre histoire et notre expertise avec nos collègues du Réseau des Capitales de Grands Vignobles", confie Natacha Litzistorf, municipale de Lausanne, citée par France 3 Nouvelle-Aquitaine.

La chaîne française parle d'un joli coup, rappelant que Lausanne et ses environs ont été désignés "plus belle région viticole du monde" par le magazine américain Forbes. Il faut dire qu'avec le Lavaux voisin, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, la ville incarne la région viticole vaudoise avec son fameux Chasselas.

 

Une résidente suisse retenue abusivement en Belgique

Plus de deux mois. C'est le temps passé en détention par une résidente suisse en Belgique, malgré une ordonnance de libération immédiate de la justice. Le calvaire de cette femme d'origine angolaise a débuté le 29 janvier. Alors qu'elle faisait escale à l'aéroport de Bruxelles pour retourner en Suisse, elle a été arrêtée au motif que son passeport angolais, non biométrique, était considéré comme faux.

Selon un collectif de défense des migrants, cité par plusieurs médias belges, dont La Libre, elle aurait subi deux tentatives d’expulsion. L’Office des Etrangers voulait la rapatrier en République démocratique du Congo, pays où elle a transité à son retour d'Angola. Or, cette femme réside en Suisse en toute légalité depuis 2002.

 

Le 30 mars, la justice a relevé une nouvelle fois le caractère illégal du maintien en détention de cette femme. Elle a également considéré que le refus de l’autorité administrative de respecter la décision judiciaire "est contraire aux principes fondamentaux reconnus dans un Etat de droit". Le quotidien belge révèle que l'Office des Etrangers a finalement libéré la résidente suisse ce mardi 3 avril.

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