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La gauche se divise sur la question des routes

Des élus socialistes et écologistes se distancient de leur parti.

09 janv. 2017, 23:27
/ Màj. le 10 janv. 2017 à 00:01
Didier Berberaz, conseiller aux Etats neuchatelois, gauche, Nuria Gorrite, conseillere d'Etat vaudoise, centre, Daniel Brelaz, ancien Syndic de Lausanne et conseiller national, centre, et Manuel Tornare, conseiller national genevois, droite, parlent lors d'une conference de presse d'un comite romand favorable au projet FORTA ce lundi 9 janvier 2017 a Lausanne. La creation d'un fonds federal pour les routes nationales et le trafic d'agglomeration est soumise au vote du peuple et des cantons le 12 fevrier 2017.(KEYSTONE/Laurent Gillieron) SUISSE FORTA

La gauche est seule à s’opposer au futur fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (Forta), soumis au peuple le 12 février. Or, ce front, en proie à des dissensions cantonales, s’émousse.

Des représentants du PS et des Verts ont annoncé hier la création d’un comité romand de gauche favorable à Forta. L’offensive, menée par la conseillère d’Etat vaudoise Nuria Gorrite, les conseillers nationaux Daniel Brélaz (Verts, VD) et Manuel Tornare (PS, GE) ainsi que le sénateur Didier Berberat (PS, NE), porte un coup à la campagne des opposants, qui ne récoltent déjà qu’un tiers des intentions de vote, selon le dernier sondage SSR.

Financement dénoncé

Au niveau national, le PS et les Verts appellent à rejeter ce fonds pour les routes, qui grève les finances fédérales de 650 millions par année et épargnent les automobilistes, dénoncent-ils. Mais pour les élus romands réunis à Lausanne hier, le pragmatisme...

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