La mafia, en particulier la’Ndrangheta, recruterait du sang neuf pour constituer ses cellules étrangères parmi les Italiens de deuxième ou troisième génération en Suisse. C’est ce qui ressort de récents témoignages de repentis lors de procès en Italie.
Il est désormais plus facile pour les mafias italiennes de recruter des jeunes en Suisse plutôt qu’en Italie à cause des lois antimafia dans la Péninsule, reconnaît cette enseignante italienne établie en Suisse depuis 15 ans. «L’Italie est la nation la plus antimafia qui soit, des lois qui y ont été adoptées ont donné des résultats significatifs», relève Mariachiara Vannetti. «Contrairement à ici, en Italie, faire partie d’un groupe lié au crime organisé suffit pour être mis en examen ou emprisonné. S’il existe la possibilité d’enquêter, les magistrats peuvent découvrir beaucoup d’éléments utiles pour combattre le crime.»
A cette offensive mafieuse, la présidente de Comites, institution représentant les intérêts des Italiens à...